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Une clinique des doudous, pour dédramatiser l'hôpital
le 23/10/2018
L’Hôpital privé Villeneuve d’Ascq inaugure sa première clinique des doudous ! Le 18 octobre, 2 classes maternelles – moyenne et grande sections – ont passé la matinée à ausculter, et surtout soigner leur doudou. Une démarche pour dissiper les angoisses générées par l’hôpital.
C’est bien connu, pour les enfants, aller chez le docteur, ça fait peur, et l’hôpital, ça fait mal. Et oui, les idées reçues sont résistantes, mais, grâce à la nouvelle approche de l’Hôpital privé Villeneuve d’Ascq, les enfants se font une nouvelle idée de l’hospitalisation !
Ainsi, le 18 octobre, les 2 classes de l’école Lafontaine ont eu la chance de découvrir le milieu hospitalier sous un nouveau jour : ils étaient responsables de leur doudou.
Comment ça se passe ?
Au préalable, les instituteurs de l’école remettent aux enfants des carnets de santé destinés à doudou, dans lequel ils écrivent son nom, et la localisation de sa douleur (une échelle de douleur a été mise en place spécialement pour l’occasion).
Ensuite, direction la clinique ! "Les enfants patientent d’abord dans la salle d’attente, avec des activités (coloriage, peinture sur le thème du corps humain, de la santé, de la prévention)", explique Benjamin Duflot, cadre en ambulatoire.
Puis, les enfants et leur patient en peluche sont dirigés vers trois bureaux de consultation. Là, ils sont accueillis par une infirmière, qui prend la taille, le poids et la température de doudou pour l’inscrire dans le carnet de santé. Une petite auscultation au stéthoscope lui est également prodiguée, pour un examen complet.
Une fois le diagnostic réalisé, doudou est réorienté vers plusieurs options. D’abord, le bloc opératoire. “Là, les enfants s’habillent, mettent le masque, le chapeau, des surchaussures, des gants… Ils participent à l’opération, endorment le doudou…”, explique Benjamin Duflot. Nous avons également recréé une chambre, pour les doudous qui ont seulement mal au ventre, à qui il faut donner quelques médicaments, faire un vaccin, ou une prise de sang.”
Une salle d’échographie accueille les doudous qui ont besoin de faire une radio, et enfin une salle de pansements est également organisée, pour prodiguer des bandages.
L’idée derrière tout ça ? Dédramatiser l’hôpital, montrer aux enfants que l’hôpital est un lieu où l’on prend soin des patients, un lieu où on est à l’écoute.
La visite se termine par une petite collation, et les écoliers repartent avec un cadeau (un sac avec une lunch box, des crayons de couleur), un diplôme de bravoure et un sachet de bonbons. Comme quoi l’hôpital, finalement, ce n’est pas méchant.