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Un centre IVG à la Clinique Jean le Bon
le 01/03/2022
En France, l’interruption volontaire de grossesse (IVG) peut être pratiquée au sein d’un établissement de santé public, mais aussi privé si celui-ci en a l’autorisation. C’est le cas de la Clinique Jean le Bon (Ramsay Santé), située à Dax (Landes), qui a créé un centre IVG de proximité.
En France, l’interruption volontaire de grossesse (IVG) peut être pratiquée au sein d’un établissement de santé public, mais aussi privé si celui-ci en a l’autorisation. C’est le cas de la Clinique Jean le Bon (Ramsay Santé), située à Dax (Landes), qui a créé un centre IVG de proximité.
Le Dr Marie Veluire est gynécologue-obstétricienne. Ancienne cheffe de clinique à l’AP-HP Paris, spécialisée en sexologie, elle a participé à l’ouverture du centre IVG au sein de la Clinique Jean le Bon il y a bientôt un an.
Une prise en charge rapide et personnalisée
Avec l’ouverture de ce centre IVG, l’objectif de la Clinique Jean le Bon était d’étoffer son offre de soins. Les patientes qui en franchissent la porte sont rapidement prises en charge par une équipe bienveillante. « Avant de recevoir les patientes, je les appelle systématiquement par téléphone pour discuter et répondre à leurs questions », explique le Dr Veluire.
Au centre IVG de la clinique, la gynécologue pratique les interruptions de grossesse médicamenteuses et chirurgicales. « On ne laisse pas les femmes seules dans ce parcours. Lors des IVG médicamenteuses, elles sont hospitalisées pendant 3 heures, 48 heures après leur première consultation. Je les vois lorsqu’elles arrivent et avant qu’elles ne repartent. Lorsqu’elles rentrent chez elles, on prend également contact le lendemain pour s’assurer qu’elles vont bien. Il y a donc un véritable accompagnement personnalisé », poursuit le Dr Veluire.
Cette prise en charge génère de très bons retours. « Il faut maintenant faire connaître le centre pour que les patientes puissent y avoir recours si tel est leur souhait. Il est également important de mentionner que l’IVG est prise en charge à 100 % par la Sécurité sociale, sans dépassement d’honoraires, et que nous essayons de les prendre en charge dans les 3 jours qui suivent leur appel », conclut la gynécologue-obstétricienne.