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Sage-femme : un métier au cœur de la vie

le 05/05/2022

Avec 24 maternités et 33 500 naissances en 2021, le groupe Ramsay Santé est la première maternité privée de France. À l'occasion de la Journée mondiale de la sage-femme, coup de projecteur sur cette profession avec Anne-Emmanuelle Le Guen, sage-femme à la Clinique Claude Bernard.

Avec 24 maternités et 33 500 naissances en 2021, le groupe Ramsay Santé est la première maternité privée de France. 
À l'occasion de la Journée mondiale de la sage-femme, coup de projecteur sur cette profession avec Anne-Emmanuelle Le Guen, sage-femme à la Clinique Claude Bernard (Ramsay Santé), située à Ermont (Val d’Oise).

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? 

Je suis sage-femme en salle de naissance. J’ai réalisé mes études de sage-femme en Belgique pendant quatre ans avant d’intégrer la Clinique Claude Bernard en 2009.

En quoi consiste votre métier ?

J’ai différentes missions. Tout d’abord, j'assure le suivi des grossesses physiologiques, c’est-à-dire ne présentant aucune maladie. Mais je peux également prendre en charge des grossesses pathologiques en collaboration avec un médecin obstétricien. Durant la grossesse, je pratique aussi une surveillance par monitoring prescrite par le médecin gynécologue-obstétricien. Cet examen permet de dépister de potentielles anomalies. Si c'est le cas, il peut être décidé avec le praticien de programmer des consultations de surveillance ou une hospitalisation.

Dans le cadre de l’accompagnement avant la naissance, je reçois les parents pour l'entretien prénatal, puis pour sept séances de préparation à la naissance. Je les retrouve ensuite en salle de naissance. Une femme enceinte peut également me consulter en cas d’inquiétude ou d’urgence pendant la grossesse.

Enfin, à la suite de l’accouchement, j’effectue l’entretien postnatal. Je propose également aux parents des ateliers sur les techniques de portage en écharpe et sur les massages réservés aux bébés.

Pourquoi avoir choisi ce métier ?

Depuis l’enfance, j’ai toujours voulu devenir sage-femme afin d’assister à un moment essentiel de la vie des femmes : la naissance. J'apporte mon soutien aux parents dans leur nouveau rôle et j’accompagne le bébé dans les premiers jours de sa vie. 

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre quotidien ?

Le travail en salle de naissance et le soutien à la parentalité font partie des moments que j’apprécie le plus. J’aime également apprendre à la mère et au père à observer le comportement de leur nourrisson afin de répondre à ses besoins. Je les aide à appréhender leur rôle de parents en quelque sorte.

Quel message souhaiteriez-vous faire passer à l’occasion de la Journée mondiale de la sage-femme ?

J’aimerais que le métier de sage-femme soit reconnu à sa juste valeur par le gouvernement. Les futures mères sont de plus en plus investies dans leur grossesse et ont de nombreuses demandes, mais les sages-femmes ne sont pas assez nombreuses pour y répondre. Il est nécessaire qu’on puisse pérenniser cette profession dans le temps. Heureusement, la reconnaissance des parents est exceptionnelle et nous permet d'être épanouies dans notre métier.

Comment aimeriez-vous voir évoluer ce métier ?

Pour un accompagnement optimal du début de la grossesse jusqu’au retour à la maison, je soutiens l'objectif 1 femme = 1 sage-femme. Car il est dommage que certaines femmes ne puissent pas être suivies en prénatal ou en postnatal en raison d’un manque de professionnelles.