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Portrait d’Éric Lévêque : Responsable I.R.M à la Clinique du Sport
le 26/07/2023
Expert en imagerie musculo-squelettique, Éric Lévêque travaille en IRM ostéo-articulaire à la Clinique du Sport (Ramsay Santé), située dans le Ve arrondissement de Paris, depuis tout juste trente ans. Portrait d’un passionné qui a bien plus d’une corde à son arc.
Expert en imagerie musculo-squelettique, Éric Lévêque travaille en IRM ostéo-articulaire à la Clinique du Sport (Ramsay Santé), située dans le Ve arrondissement de Paris, depuis tout juste trente ans. Portrait d’un passionné qui a bien plus d’une corde à son arc.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis cadre manipulateur, spécialisé en IRM ostéo-articulaire à la Clinique du Sport à Paris depuis 1993. Diplômé de l’École de manipulateur radiologie de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, j’ai commencé ma carrière à l’Hôpital Necker en pédiatrie en 1983. Lorsque les premières IRM sont arrivées, en particulier celle de Necker en 1987, je fus vite passionné par cette technologie, et j’en ai fait ma spécialité.
Aujourd’hui, fort de plus de trente-cinq ans d’expérience, je suis aussi formateur auprès des étudiants et des professionnels, également ingénieur d’application pour améliorer la qualité des images des IRM partout en France, communicant paramédical dans des congrès et auteur de deux ouvrages dont le dernier, sorti cette année aux éditions Elsevier Masson, porte sur la technique d’IRM en imagerie musculo-squelettique.
En quoi consiste votre spécialité ?
L’IRM ostéo-articulaire permet d’analyser l’ensemble des articulations des membres inférieurs et supérieurs : hanche, genou, cheville, pied, épaule, coude, poignet, main ; ainsi que l’étude du rachis.
Contrairement à d’autres spécialités comme la radiothérapie ou la médecine nucléaire par exemple, je n’ai pas de vrai suivi de patients, je pratique des examens de passage en consultation, pour des pathologies plus « légères » chez des patients actifs et sportifs. Mon rôle est de mettre en évidence d’éventuelles anomalies présentes (entorse, fracture arthrose, arthrite, discopathie, hernie discale, tassement, anomalies tendineuses et ligamentaires, fissures, fractures, tumeurs…). Pour cela, je m’assure de la bonne qualité des images afin qu’elles soient assez pertinentes, claires et lisibles pour faciliter l’interprétation du radiologue.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre quotidien ? Et quelles sont les qualités requises selon vous pour exercer ce métier ?
J’ai la particularité de développer et d’améliorer les séquences des IRM, c’est-à-dire l'ensemble des paramètres qui permettent de définir les impulsions qui caractérisent la résonance magnétique et les caractéristiques des mesures effectuées. Une séquence représente une trentaine de paramètres et options qui influent sur la qualité de l’image, il faut donc être patient, minutieux et extrêmement précis.
Le contact humain avec mes patients et la transmission de mon savoir-faire à mes collègues proches ou d’autres sites, est ce qui me plaît le plus. Je dis souvent que pour être bon dans mon métier, il faut faire, savoir, savoir-faire et faire savoir.
Quelle est votre vision du métier ? Et comment le voyez-vous évoluer ?
L’imagerie est le point névralgique de la médecine moderne actuelle. Aujourd’hui, aucun patient n’échappe à l’examen radiologique. Notre métier est donc essentiel.
Avec l’émergence de l’intelligence artificielle, nous ciblons davantage de pathologies de manière beaucoup plus précise et rapide qu’avant : un avantage certain qui permet à la fois un meilleur diagnostic, une meilleure chirurgie et de meilleurs résultats pour les patients. C’est donc extrêmement bénéfique.