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Pharmacien et judokate : Marion Faure portera la flamme olympique aux Jeux Olympiques de Paris 2024.
le 14/03/2024
Depuis l’enfance, Marion Faure a fait de sa détermination une force. Pharmacien Ingénieure à la Direction Pharmacie du groupe Ramsay Santé la semaine, elle est aussi judokate compétitrice les soirs et les week-ends. Engagée et passionnée, elle portera la flamme olympique lors du relais organisé pour l’arrivée des Jeux olympiques 2024 à Paris. Portrait.
Depuis l’enfance, Marion Faure a fait de sa détermination une force. Pharmacien Ingénieure à la Direction Pharmacie du groupe Ramsay Santé la semaine, elle est aussi judokate compétitrice les soirs et les week-ends. Engagée et passionnée, elle portera la flamme olympique lors du relais organisé pour l’arrivée des Jeux olympiques 2024 à Paris. Portrait.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Quel est votre métier au sein de Ramsay Santé ?
Je m’appelle Marion Faure, je suis docteure en pharmacie et ingénieure civile des Mines à la Direction Pharmacie du siège Ramsay Santé. Parallèlement, je suis aussi judokate, compétitrice et bénévole, et m’entraîne le soir et les week-ends pour atteindre mes objectifs et assouvir ma passion du sport.
Quel a été votre parcours jusqu’ici ?
J’ai commencé ma carrière professionnelle dans le conseil en santé publique. Ce fut une expérience très enrichissante, particulièrement grâce à la diversité de mes missions au sein de CHU et d’entreprises publiques. Après un passage rapide dans une start-up, j’ai intégré le groupe Ramsay Santé il y a dix ans en tant que chef de projet pharmacie.
Au travers de mes missions, je suis amenée à travailler sur des problématiques variées, incluant des sujets de ressources humaines, d’organisation, d’immobilier, de logistique, d’optimisation, de qualité ou encore de gestion de crise en lien avec les métiers de la pharmacie. Mon rôle de conseil et de support est assez transverse, et me permet de mener auprès de l’ensemble des établissements du Groupe des projets structurants et réglementaires portés par la Direction Pharmacie, qui impliquent de travailler main dans la main avec des équipes pluridisciplinaires (au siège ou en établissement) dans des délais plus ou moins restreints. C’est cette transversalité et cette diversité de missions qui me passionnent.
Comment vous est venue l’envie de pratiquer le judo à un tel niveau ?
C’est une histoire familiale. Avec mes sœurs et mes parents, nous avons toujours été de grands sportifs. Déjà à l’âge de 3 ans, je pratiquais la natation et le ski. À 7 ans, je commence le judo, et très vite, les compétitions arrivent. À 12 ans, j’obtiens mon diplôme d’arbitre de judo et j’arbitre quelques rencontres dans mon département. Je continue la natation. À 11 ans, j’échange la natation sportive contre la natation synchronisée par curiosité avant de revenir à mon premier amour. Plus tard, je décide de ralentir le rythme pour me consacrer pleinement à mes études.
Il y a 8 ans, je reprends le judo avec l’objectif d’obtenir la ceinture noire. Un vrai challenge après cette longue pause, mais pas impossible, puisque très vite, j'atteins mon objectif. C’est un véritable déclic. Je passe alors d’un entraînement par semaine, à six. Je m’initie même au sambo sportif, un art martial qui mêle judo et lutte, et finis quatrième aux championnats de France senior des moins de 48 kg.
En 2022, j’obtiens mon deuxième Dan, je remporte en sambo les championnats de France master 1 (30-34 ans) et arrive troisième aux championnats de France senior des moins de 50 kg. Depuis l’année dernière, je me recentre sur le judo. Je décroche le titre de championne de France master 1 des moins de 48 kg, et je deviens professeur de judo en suivant une formation en parallèle de mon métier avec l’accord de Ramsay Santé. En 2024, j’obtiens mon troisième Dan.
Vous pratiquez le judo en compétition. Comment votre casquette de sportive de haut niveau vous aide dans votre métier et réciproquement ?
Gérer une pratique sportive intense en plus d’un métier prenant demande de la discipline, un grand sens de l’organisation et un ensemble de sacrifices. Mais il n’y a pas d’âge pour rêver et performer. Malgré un rythme très dense, tout ce que je développe dans ma carrière sportive m’aide dans ma carrière professionnelle, l’une nourrit l’autre et c’est essentiel pour moi. Je vis tout cela avec passion et détermination.
Par mon métier et ma pratique du sport en compétition, je m’efforce de transmettre les valeurs d’effort, de partage, de travail en équipe, de discipline, de persévérance et de respect qui me tiennent particulièrement à cœur.
Vous porterez bientôt la flamme olympique. Comment avez-vous été sélectionnée ? Et comment va se dérouler cet événement ? Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
Oui, c’est incroyable, je ne réalise toujours pas. Pour la première fois dans l’histoire des Jeux olympiques, un relais des éclaireurs en équipe est organisé pour faire rayonner l’énergie du sport et du collectif dans tous les territoires. Je suis tout d’abord honorée d’avoir été choisie parmi près de 100 000 candidatures. J’ai postulé il y a quelques mois en racontant mon histoire sportive, et aujourd’hui j’ai la chance d’intégrer l’un des 69 relais pour le parcours de la flamme olympique dont les 24 porteurs de flamme du relais collectif du Paris Saint-Germain pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, c’est un rêve d’enfant.
La traversée nationale dure 80 jours à partir du 8 mai et jusqu’au 26 juillet. Je porterai la flamme le dimanche 14 juillet à Paris, je n’ai à ce jour pas plus d’information, l’organisation est en cours, une seconde communication mi-avril révélera l’heure du rendez-vous où aura lieu le relais. Je suis très fière, à mon niveau, de promouvoir les sports d’été et de valoriser celles et ceux qui font et qui vivent le sport au quotidien. Participer de près aux Jeux Olympiques, c’est plus qu’un rêve, c’est tout un symbole !