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Mars bleu : Mobilisation à l’Hôpital privé des Peupliers pour sensibiliser au cancer colorectal
le 11/03/2022
La campagne Mars bleu veut promouvoir l'importance du diagnostic et du traitement précoce du cancer colorectal qui touche, selon l’Institut national du cancer, plus de 43 000 personnes chaque année en France. L’Hôpital Privé des Peupliers (Ramsay Santé), situé à Paris, organise des consultations médicales de prévention et des dépistages (gratuits) à l’occasion de ce mois de sensibilisation. Détails avec Catherine Desmeules, chef de projet à l’Institut de cancérologie des Peupliers.
La campagne Mars bleu veut promouvoir l'importance du diagnostic et du traitement précoce du cancer colorectal qui touche, selon l’Institut national du cancer, plus de 43 000 personnes chaque année en France. L’Hôpital Privé des Peupliers (Ramsay Santé), situé à Paris, organise des consultations médicales de prévention et des dépistages (gratuits) à l’occasion de ce mois de sensibilisation. Détails avec Catherine Desmeules, chef de projet à l’Institut de cancérologie des Peupliers.
Mars bleu est une campagne dont l'objectif est d'alerter sur la prévention du cancer colorectal. Ce type de cancer englobe les tumeurs qui se développent dans le gros intestin, en particulier au niveau du côlon, du rectum et de l'anus.
Comme la plupart des tumeurs, la survenue d’un cancer colorectal est bien souvent favorisée par des facteurs de risque comme l'obésité, le tabagisme, l'alcoolisme, la sédentarité ou encore une alimentation déséquilibrée. « Il est possible d’en guérir efficacement s'il est diagnostiqué tôt, d’où l’importance d’un dépistage précoce à partir de 50 ans, explique la chef de projet. C’est la raison pour laquelle nous organisons des journées dédiées à la prévention et au dépistage durant ce mois de sensibilisation au sein de notre établissement. »
Inciter le maximum de patients à se faire dépister
Les journées de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal s’étalent sur cinq jours à l’Hôpital Privé des Peupliers. Elles débutent par deux journées dédiées à la prévention, les 14 et le 15 mars (de 10 heures à 17 heures). Le but ? Inciter le maximum de patients à se faire dépister. Au programme : un atelier animé par des diététiciennes sur les bienfaits d’une alimentation équilibrée, une table ronde dédiée aux questions des patients ainsi qu’une animation sportive autour de vélos à smoothies. « Ce concept invite le patient à pédaler afin de mixer ses fruits et légumes, lui permettant ainsi d’obtenir un smoothie », explique la professionnelle. L’objectif premier de cet exercice est de promouvoir les bienfaits de l’activité physique et d’une alimentation équilibrée. Pour rappel, la consommation d’aliments riches en fibres est associée à une diminution du risque de cancer colorectal, souvent favorisé par une forte consommation de viande transformée.
Les trois journées suivantes, du 16 au 18 mars, sont dédiées au dépistage proprement dit avec la mise en place de consultations gratuites avec des professionnels de santé. Ces consultations prévoient la prescription d’un test accompagné d’une fiche d’informations à compléter par le patient, un suivi des résultats par l’infirmière coordinatrice du parcours de soins de l’Institut de cancérologie et une convocation selon les résultats du test.
L’Hôpital privé des Peupliers propose des rendez-vous toutes les demi-heures de 9 h 30 à 18 h 30, accessibles à tous. La prise de rendez-vous s’effectue par téléphone au 01 44 16 53 30.
Comment se déroule le dépistage du cancer colorectal ?
À réaliser chez soi, le test de dépistage du cancer colorectal est accompagné d’un mode d’emploi détaillé et illustré. Il consiste à prélever des selles à l’aide d’un bâtonnet à replacer par la suite dans un tube hermétique. Le test ainsi que la fiche d’informations transmise par le médecin devront ensuite être envoyés au laboratoire de biologie médicale dont l’adresse est indiquée sur l’enveloppe fournie dans le kit de dépistage.
En cas d’analyse d’échantillon négative, cela signifie qu’aucun saignement ou lésion précancéreuse n’a été détecté. En revanche, si le test est positif, le patient sera orienté vers un gastro-entérologue afin d’approfondir le dépistage (notamment par la réalisation d’une coloscopie, un examen capable de détecter des polypes cancéreux).
Cette démarche de dépistage gratuit permet, chaque année, d’augmenter les chances de guérison d’un grand nombre d’individus, en identifiant leur cancer colorectal de manière précoce, c’est-à-dire avant l’apparition de symptômes. « Pour rappel, un cancer colorectal dépisté à temps se traduit par une guérison dans 9 cas sur 10 », conclut l’experte.