Actualités
La prise en charge du cancer de la vessie à la Clinique La Croix du Sud
le 20/07/2023
Peu connu et pourtant fréquent, le cancer de la vessie touche plus de 20 000 nouveaux patients par an. Le Dr Benjamin Pradere (chirurgien urologue) détaille sa prise en charge à la Clinique La Croix du Sud (Ramsay Santé) située à Quint-Fonsegrives (Haute-Garonne).
Peu connu et pourtant fréquent, le cancer de la vessie touche plus de 20 000 nouveaux patients par an. Le Dr Benjamin Pradere (chirurgien urologue) détaille sa prise en charge à la Clinique La Croix du Sud (Ramsay Santé) située à Quint-Fonsegrives (Haute-Garonne).
Principalement causé par le tabagisme, le cancer de la vessie se développe après une croissance incontrôlée de cellules dans l'un des trois types de tissus (sécrétoire, transitionnel ou squameux) de la vessie.
L’estimation des nouveaux cas s’élève jusqu'à 20 000 par an en France et concerne une majorité d’hommes après 60 ans. Chez la femme, il est en général diagnostiqué à des stades plus avancés et est plus agressif. « Le principal symptôme de la maladie est l’hématurie, c’est-à-dire la présence de sang dans les urines », détaille le Dr Benjamin Pradere, chirurgien urologue (UROSUD) et membre du comité de cancérologie de l’Association Française d’Urologie.
Une prise en charge pluridisciplinaire à la Clinique La Croix du Sud
À la Clinique La Croix du Sud, le patient est pris en charge par une équipe pluridisciplinaire spécialisée en onco-urologie (composée d’urologues, d’oncologues, de radiothérapeutes, d’anatomopathologistes, d’onco-gériatres, d’infirmières et de psychologues), proposant un parcours de soins 100 % sur mesure (avec un programme d’hyper-préparation opératoire et de réhabilitation postopératoire précoce) adaptée à toutes les spécificités du patient et du stade de sa maladie.
Le traitement du cancer de la vessie dépend du stade auquel la tumeur est diagnostiquée, mais la chirurgie est généralement indiquée comme première option de traitement. La plus couramment pratiquée est la résection transurétrale de la vessie (RTUV), consistant à enlever la tumeur de la vessie grâce à des instruments passant par l’urètre. Dans les cas plus avancés (tumeurs infiltrant le muscle), l'ablation complète de la vessie et des ganglions lymphatiques environnants peut être réalisée, c’est la cystectomie totale avec lymphadénectomie pelvienne. « La chirurgie robotique est la technique chirurgicale mini-invasive de référence utilisée au sein de notre établissement pour traiter le cancer de la vessie (en infiltrant le muscle). Elle permet aux patients de récupérer plus rapidement, en réduisant le risque de complication tout en optimisant les résultats fonctionnels postopératoires », poursuit l’expert.
« Par ailleurs, nous avons accès aux dernières innovations techniques et thérapeutiques, notamment grâce à la recherche clinique. De nombreuses études sont ouvertes au sein de notre établissement afin d’accéder à de nouveaux tests diagnostiques et à de nouveaux traitements à la pointe des innovations techniques et pharmaceutiques contre ce type de cancers. Parmi eux : un test de diagnostic utilisant l’intelligence artificielle ou les biomarqueurs urinaires, ainsi que des traitements permettant de retarder (voire d’éviter) l’ablation de la vessie dans les stades plus avancés », conclut le professionnel de santé.