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La Clinique Blomet (Paris) ouvre son Centre chirurgical de l’apnée du sommeil
le 13/10/2021
Ronflements, fatigue chronique, somnolence diurne, troubles cardiovasculaires… les conséquences de l’apnée du sommeil sont nombreuses et peuvent avoir de graves répercussions sur la qualité de vie et sur la santé. La Clinique Blomet, située dans le 15ème arrondissement de Paris, propose des solutions au sein de son Centre chirurgical de l’apnée du sommeil.
Ronflements, fatigue chronique, somnolence diurne, troubles cardiovasculaires… les conséquences de l’apnée du sommeil sont nombreuses et peuvent avoir de graves répercussions sur la qualité de vie et sur la santé. La Clinique Blomet (Ramsay Santé), située dans le XVe arrondissement de Paris, propose des solutions au sein de son Centre chirurgical de l’apnée du sommeil.
Le Dr Éric Solyom est chirurgien maxillo-facial à la Clinique Blomet depuis 2015. Spécialisé, entre autres, dans la chirurgie de l’apnée du sommeil, il revient sur les avantages de cette intervention pour les patients qui souffrent de ce syndrome.
Un centre spécialisé dans la prise en charge de l’apnée du sommeil
L’apnée du sommeil obstructif se caractérise par un défaut de ventilation, provoqué par une obstruction des voies aériennes au cours de la nuit. Il se manifeste par des pauses respiratoires de plus dix secondes à plusieurs reprises pendant le sommeil. « Le patient ne peut plus respirer car la filière aérienne s’obstrue, ce qui provoque une désaturation et une hypoxie. Des micro-réveils suite à une stimulation du système sympathique provoquent une nouvelle phase respiratoire jusqu’à la prochaine pause ; ces micro-réveils sont en eux-mêmes responsables d’une cascade d’effets négatifs sur la santé comme une hypertension artérielle et génèrent un stress oxydatif », explique le Dr Éric Solyom. En plus de causer de la fatigue chronique le jour, l’apnée du sommeil augmente considérablement les risques cardiovasculaires (infarctus, AVC, insuffisance cardiaque), le risque de glaucome et de certains cancers. C’est pourquoi elle ne doit pas être prise à la légère.
« La création du Centre chirurgical de l’apnée du sommeil permet une orientation plus précise des patients en officialisant notre expertise à la Clinique Blomet. L’idée est de centraliser des propositions chirurgicales qui ont fait la preuve de leur efficacité, autant sur la santé que sur le confort de vie des patients. Ce sont des techniques qui ont pour but d’apporter une guérison », affirme le chirurgien. La principale intervention chirurgicale proposée consiste à avancer le maxillaire et la mandibule pour libérer et augmenter les espaces respiratoires de façon définitive. Son taux de succès est important si l’indication est bien posée. D’autres chirurgies sont proposées en fonction de l’anatomie maxillo-faciale, des résultats des examens complémentaires et de la motivation des patients. La prise de décision est collégiale.
Un traitement thérapeutique efficace
« L’intervention que nous proposons génère des résultats très satisfaisants avec non seulement un impact positif sur la santé grâce à une diminution des facteurs de risque cardiovasculaires, mais aussi une meilleure qualité de vie. Il y a une nette amélioration chez tous les patients opérés et, dans plus de 80 % des cas, lorsque l’indication est bien posée, elle entraîne la guérison de l’apnée du sommeil, précise le Dr Solyom. Le patient n’a plus besoin de vivre avec une PPC*, (ce d’autant plus que celle-ci ne semble pas modifier les facteurs de risque cardio-vasculaire), et le patient, par cette chirurgie, retrouve un confort de vie au quotidien. » Cet acte chirurgical est codifié et entraîne des suites opératoires relativement simples avec peu de douleurs. « Les effets sont immédiats car, dès la première nuit, les patients sentent qu’ils respirent mieux », ajoute le spécialiste.
De plus en plus de patients ont recours à cette chirurgie, constate le Dr Solyom. « Les patients viennent grâce au bouche-à-oreille, ce qui atteste de la satisfaction générée par cette intervention », affirme le chirurgien. Si les médecins sont aujourd’hui peu nombreux à le proposer, cette solution devrait se démocratiser d’ici les prochaines années comme on peut le constater aux États-Unis ou au Canada.
* : Machine à pression positive continue