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Rattaché à l’Hôpital Paul d’Egine (Ramsay Santé), l’Institut de cancérologie Paris Est (ICPE) est une structure pluridisciplinaire, regroupant sur un même site, toutes les spécialités médicales et paramédicales permettant une prise en charge complète et adaptée des femmes atteintes de cancers gynécologiques (cancer de l’endomètre, du col de l’utérus, de l’ovaire, de la vulve, du vagin et des trompes).

Avec plus de 17 000 femmes diagnostiquées chaque année en France, selon l’Institut national du cancer, l’établissement dispose des techniques (diagnostiques comme thérapeutiques) les plus avancées et propose, grâce au savoir-faire d’excellence de ses sept chirurgiens et de ses équipes de soins, une approche globale et pluridisciplinaire (médecine, chirurgie, oncologie, génétique, médecine nucléaire, radiothérapie, radiologie, chimiothérapie, biologie, soins de support) pour traiter efficacement ces cancers.

Un programme d’accompagnement et de soins personnalisé

Les cancers gynécologiques sont fréquents chez la femme, et sont pour certains diagnostiqués sur le tard. Pourtant, une détection à un stade précoce augmente les chances de guérison dans neuf cas sur dix.

À ce titre, l’ICPE propose une prise en charge conforme aux dernières recommandations préconisées par la Haute Autorité de Santé, et dispose d’un plateau technique moderne d’excellente qualité pour délivrer des soins en toute sécurité : chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie (externalisée dans un centre partenaire), et thérapies innovantes telles que l’immunothérapie. « Ces patientes sont généralement adressées par leur médecin de ville. Ici, nous les prenons en charge de la décision thérapeutique à l’intervention chirurgicale, et tout au long de leur suivi oncologique » précise le Dr Anne Thomin.

Les dossiers des patientes sont étudiés puis discutés lors de réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP) qui ont lieu de manière hebdomadaire. Ces réunions regroupent des médecins venant de spécialités différentes ainsi qu’une infirmière coordinatrice, et ont pour objectif de mettre en place un programme de soins entièrement personnalisé pour chacune des patientes, et coordonner les équipes médicales, paramédicales et les soins de support tout au long du parcours.

Ces soins de supports[MC1] , qui font partie intégrante de la prise en charge des patientes, visent à leur assurer la meilleure qualité de vie possible, tant sur le plan physique, que psychologique et social (prise en charge de la douleur, accompagnement nutritionnel, aide à la reprise de l’activité physique, soutien psychologique…).

Des ateliers de prévention et d’information pour sensibiliser le grand public

Alors que certains de ces cancers gynécologiques sont encore découverts et pris en charge tardivement, de plus en plus d’actions de prévention et de sensibilisation émergent, notamment à l’occasion des journées mondiales dédiées. Des campagnes de vaccination sont également organisées, comme le dépistage du cancer du col de l’utérus (Papillomavirus humain (HPV)) dans les collèges pour les jeunes âgés de 11 ans et plus.

Très engagé en faveur du bien-être de ses patientes atteintes de cancers gynécologiques, et pour les aider à mieux comprendre et appréhender leur parcours de soin (traitement, chirurgie, suivi), l’établissement est mobilisé toute l’année, et organise notamment à l’occasion de Septembre Turquoise, mois de sensibilisation aux cancers gynécologiques :

• des ateliers de prévention à destination des patients, mais aussi des professionnels de santé et plus largement du grand public pour apprendre à détecter les premiers symptômes ;
• des groupes d’échange ouverts à tous avec la participation de l’association de patientes IMAGYN, pour libérer la parole, partager son expérience, rencontrer des praticiens, ou encore mieux connaître les possibilités de traitements.

« Notre engagement envers nos patientes est total, et pour cela nous accordons une place essentielle à la formation des professionnels de santé. Nous organisons en ce sens des sessions spécifiques à l’activité de cancérologie pour former et sensibiliser les professionnels de santé du département et ainsi rendre le dépistage de ces cancers plus accessible », conclut la patricienne.