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Hôpital privé d’Antony : une nouvelle unité dédiée à l’endométriose !
le 19/07/2024
Premier établissement privé d’Ile-de-France, l’Hôpital Privé d’Antony (Ramsay Santé) situé dans les Hauts-de-Seine renforce son offre de soins en gynécologie avec l’ouverture d’un Hôpital de Jour (HDJ) dédié à la prise en charge de l’endométriose. Détails avec le Dr Patrick Aristizabal, gynécologue obstétricien au sein de l’établissement.
L’endométriose est une maladie inflammatoire chronique qui touche près de 10 % des femmes dans le monde, dont 3 millions en France.
De plus en plus répandue, elle se caractérise par la présence de tissu endométrial à l’extérieur de l’utérus, provoquant la plupart du temps des douleurs pelviennes aiguës lors des périodes menstruelles et pendant les rapports sexuels. Ces douleurs peuvent s’accompagner de symptômes urinaires invalidants, de troubles intestinaux, et/ou de problèmes d’infertilité.
Les causes de la maladie sont multifactorielles et peuvent être d’ordre génétique (caractère héréditaire), immunitaire (maladies inflammatoires chroniques associées), environnemental (perturbateurs endocriniens, pesticides…), ou encore infectieux. « Ce dernier facteur fait toutefois toujours l’objet de recherches scientifiques » précise le Dr Aristizabal.
Pour répondre à la forte demande des femmes atteintes d’endométriose dans la région, l’Hôpital privé d’Antony a ouvert au printemps dernier un hôpital de jour dédié à la prise en charge de cette pathologie.
« Longtemps incomprise et mal diagnostiquée, l’endométriose est aujourd’hui de plus en plus connue du grand public et des professionnels de santé (gynécologues, sage-femmes, médecins généralistes). L’ouverture de cet Hôpital de Jour a pour objectif de proposer aux femmes souffrant de cette pathologie une prise en charge rapide et de proximité pour les aider à soulager leurs maux. » explique le spécialiste.:
Un parcours de soins structuré
Cet Hôpital de Jour est à destination des femmes atteintes d’endométriose modérée ou sévère, adressées par leur radiologue de ville ou leur médecin traitant. Il peut accueillir entre 4 et 6 patientes par demi-journée (deux jeudis sur trois) de 8h à 14h, soit près d’une douzaine de femmes par mois. Chaque patiente bénéficie lors de sa venue :
- d’une IRM pelvienne dès son arrivée ;
- d’une consultation individuelle avec une diététicienne ;
- d’une séance d’échange avec une infirmière douleur - dont l’objectif est de donner les outils nécessaires pour aider à gérer la douleur au quotidien ;
- d’un rendez-vous avec une sage-femme sophrologue.
En fin de matinée, le gynécologue reçoit la patiente en consultation pour lui délivrer les résultats de l’IRM et convenir avec elle d’un traitement adapté.
« Pour compléter notre accompagnement, et pouvoir proposer une prise en charge globale, nous souhaiterions ajouter au parcours de soins un médecin de la douleur et une psychologue dans les prochains mois » ajoute le Dr Aristizabal.
Des traitements innovants aux avantages majeurs
L’Hôpital Privé d’Antony est un établissement pluridisciplinaire reconnu depuis plus de 10 ans pour son savoir-faire d’excellence dans plusieurs spécialités, dont la gynécologie. Très impliqué dans l’innovation et les technologies de pointe, l’établissement est doté du dernier robot Da Vinci, utilisé en chirurgie gynécologique avancée, et notamment pour la chirurgie de l’endométriose. Cette technologie dernière génération apporte de réels bénéfices sur les patientes : moins de douleurs, moins de récidive, et une récupération plus rapide.
« Il existe aussi un test salivaire mis au point par la start-up française Ziwig capable de donner un diagnostic rapide de la maladie (en une semaine). Extrêmement fiable, il sera normalement accessible en France d’ici 2025 sur prescription médicale, et permettra aux femmes de se faire tester de manière précoce et donc de bénéficier d’une prise en charge rapide de la maladie. Aujourd’hui encore, il faut 7 ans en moyenne à une femme pour se faire diagnostiquer. C’est malheureusement beaucoup trop long, mais de nombreuses initiatives, parmi lesquelles l’ouverture de notre Hôpital de Jour, visent à raccourcir ces délais de dépistage et d’errance médicale », conclut le gynécologue.