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Malgré la pandémie de Covid-19, les établissements de consultation et de soin ont maintenu les prises en charge. C’est le cas du Centre de Radiothérapie de Bobigny - IRHE (Île-de-France), dont l’activité est restée stable pendant la crise sanitaire.

L’établissement, ouvert depuis 2004, accueille les patients dans le cadre d’une prise en charge en cancérologie. Geraldine Gaillard, Directrice de l’établissement et le Docteur Hosni Popotte reviennent sur les deux mois qui viennent de s’écouler. 

S’adapter aux nouvelles règles de sécurité

Dès la première quinzaine du mois de mars, le centre a dû se réorganiser pour continuer à assurer l’accueil des patients en toute sécurité. "Nous avons pris très tôt la décision de sanctuariser l’établissement, explique Géraldine Gaillard, Directrice. Nous avons fermé nos portes aux accompagnants et aux ambulanciers. Les salles d’attente ont été complètement ré-agencées. Les manipulateurs en électroradiologie ont également pris la température de tous les patients suspects".

En parallèle, pour sensibiliser les équipes aux gestes de sécurité, un hygiéniste d'un établissement Ramsay Santé a formé l’ensemble du personnel aux bonnes pratiques.  
Le télétravail a été organisé, des masques ont été distribués aux personnes présentant des symtômes puis rapidement à l’ensemble du personnel mobilisé sur place. 

Même si la continuité des soins a pu être assurée, quelques difficultés sont apparues. "Nous avons subi la pénurie de masques. Mais grâce à la solidarité entre les établissements Ramsay Santé et aux multiples initiatives des professionnels du centre, nous avons pu en recevoir assez pour protéger les équipes". Certains collaborateurs ont aussi dû être arrêtés car contaminés ou considérés à risque. "Il a fallu s'adapter avec des effectifs réduits ! Pour ma part, j’ai également dû travailler à distance, ayant été mobilisée durant un mois au sein d'un autre établissement du groupe. Au Centre, les équipes se sont investies pleinement pour assurer l'ensemble des traitements des patients…" explique Géraldine Gaillard.

Maintenir les prises en charge

Malgré tout, médecins, soignants et secrétaires médicales ont su continuer à maintenir le rythme des traitements des patients pendant toute la durée de la crise sanitaire. 
"Les patients ayant commencé leur séance avant la crise ont pu terminer leur traitement normalement, explique le Dr Hosni Popotte. La prise en charge de certains nouveaux patients a été différée quand le rapport bénéfice-risque le permettait. Les patients relevant d'une prise en charge urgente ont pu être traités avec des délais habituels. Certaines situations ont nécessité cependant un traitement raccourci conformément aux recommandations des sociétés savantes. Par ailleurs, un circuit adapté aux patients Covid a été organisé et formalisé dès le premier patient identifié avec des plages de traitement dédiées."

Pendant deux mois, l’activité a donc été maintenue et le quotidien a été rythmé par les nouvelles mesures de précaution et de distanciation. "Il faut saluer l’implication du personnel, restée intacte malgré l’incertitude et l’anxiété. Sa mobilisation a été la clé de voûte du maintien de notre activité et de la continuité des soins pour nos patients", conclut le Dr Popotte.