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L’anesthésie permet de garantir au patient l’absence de sensations douloureuses pendant et après un acte chirurgical, obstétrical ou médical. Parmi les techniques d’anesthésie d’excellence pratiquées au sein de la Clinique Jouvenet :

• L’anesthésie générale (la plus connue) qui se réalise via une injection intraveineuse de médicaments ou par inhalation de gaz pour induire artificiellement un état proche du sommeil ;
• L’anesthésie locorégionale (la plus répandue dans la chirurgie orthopédique) qui se réalise par injection d’anesthésiques locaux au contact d’un nerf - au cou, à l’aisselle (pour les membres supérieurs), à l’aine (pour les membres inférieurs) – pour rendre la zone à opérer insensible à la douleur ;
• La rachianesthésie qui se réalise par injection d’un anesthésique local directement dans le liquide céphalorachidien - au niveau de l’espace intervertébral entre deux vertèbres lombaires - pour anesthésier le bas du corps ;
• La WALANT (technique avancée dont l’établissement est pionnier) qui repose sur l’administration d’un médicament contenant de l’adrénaline, en complément de l’anesthésique local (lidocaïne), limitant ainsi le saignement et permettant de se dispenser d’un garrot. Cette technique permet au patient de conserver la mobilité de sa main pendant toute la durée de l’opération, sans douleur.

« Le choix d’une technique d’anesthésie se décide lors de la consultation d’anesthésie préopératoire entre le médecin anesthésiste-réanimateur et le patient, au moins 48 heures avant l’opération. Il se fait en fonction des antécédents du patient, de son âge, et de son souhait » explique le médecin.

L’anesthésie locorégionale comme technique de référence pour la chirurgie orthopédique

Centre référent en chirurgie orthopédique du sportif (os et articulation), la Clinique Jouvenet et ses 11 médecins anesthésistes-réanimateurs, propose l’anesthésie locorégionale dans plus de 90 % des opérations des membres supérieurs et inférieurs pour soulager la douleur des patients pendant l’intervention, et prolonger l’effet d’endormissement de la zone opérée jusqu'à 24 heures après. Selon le type de chirurgie, elle peut se suffire à elle-même, ou être complétée par une anesthésie générale ou une rachianesthésie pour améliorer le confort du patient lors de l’intervention.

« L’ensemble des chirurgies de la main et du coude, et 99 % des chirurgies de l’épaule, du pied, et du genou (hors prothèse) qui nécessitent une anesthésie locorégionale sont réalisées en ambulatoire. Nous avons une vraie volonté d’amélioration continue du parcours patient, d’optimisation des coûts de santé, et de réduction du temps de séjour en milieu hospitalier, et l’anesthésie locorégionale y répond parfaitement » ajoute le Dr Nguyen.

Une pratique bénéfique pour les patients, et respectueuse de l’environnement*

Si l'anesthésie locorégionale a l'avantage de n’entraîner ni perte de conscience, ni complications d’origine allergique, et de permettre une réhabilitation plus rapide du patient, elle est aussi plus écologique que l’anesthésie générale. En effet, cette dernière reste très polluante, notamment à cause de l’utilisation de gaz halogénés renvoyés dans l’atmosphère.

« Dans cette volonté de réduire notre empreinte carbone tout en conservant une technicité innovante et de grande qualité pour nos patients, l’anesthésie locorégionale reste à ce jour l’approche anesthésique la plus eco-friendly » conclut le spécialiste.