Actualités
Chantal Simothé, le travail, c’est la santé !
le 26/06/2019
La carrière de Chantal Simothé a débuté lorsqu’elle était très jeune, par accident presque, alors qu’elle n’avait que 16 ans. “L’établissement s’appelait la Clinique Saint-Jean à l’époque. Ma mère y travaillait, en tant qu’aide-soignante, auxiliaire de puériculture. Je n’avais pas prévu de la rejoindre, mais lorsque mon père est mort, j’ai arrêté l’école, et le 1er juillet, j’ai commencé à la Clinique Saint-Jean, pour venir en aide à ma maman”, raconte Chantal Simothé.
Un emploi d’agent de services hospitaliers, en intérim, qui se transforme au bout de deux mois en CDI. Très rapidement, la direction lui fait confiance, et lui confie des petites missions, comme superviser l’équipe des techniciennes de surface lorsque les responsables sont en vacances.
La vie sourit à Chantal Simothé, considérée dans son travail, volontaire. Elle assume ses responsabilités sans rougir, et ne délaisse son poste que pour donner vie à ses trois enfants.
Lorsqu’elle reprend du service, elle collabore avec une nouvelle gouvernante, qui, après six mois, lui demande d’être son bras droit. “Je me suis occupée de la lingerie, de l’équipe d’agent de services hospitaliers, des commandes pour la cuisine… Je préparais des petits plats, comme de la carbonade, du lapin… A sa retraite, j’ai pris sa place, au pied levé, et j’ai continué de gérer ces secteurs. Je suis passée à 50 % en direction, et après 34 ans passés à la Clinique Saint-Jean, je suis arrivée à celle du Val de Lys, en 2012.”
La qualité que tout le monde reconnaît à Chantal Simothé, c’est son amour du métier. “Je suis très polyvalente, et que je sois agent de services hospitaliers, responsable de lingerie, de la cuisine, j’ai toujours pris du plaisir à venir travailler. J’ai arrêté l’école très tôt, mais j’ai toujours cultivé une réelle envie d’apprendre. De plus, on m’a fait confiance, et j’ai prouvé que je pouvais mériter cette confiance”, explique-t-elle. Chantal aime la clinique comme sa seconde maison, pour elle, aller travailler est une véritable évasion. Pour le contact qu’elle y trouve avec les patients, pour s’occuper de l’administration, organiser les activités du Comité d’entreprise comme le goûter de la Saint-Nicolas… pour elle, les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. “C’est une belle carrière. J’ai arrêté l’école pour aider, subvenir aux besoins de ma famille, mais je ne regrette rien. Je me plais dans ce que j’ai fait. J’ai commencé agent de services hospitaliers, je suis aujourd’hui assistante de direction, et si c’était à refaire, je referais tout de la même manière !”, conclut Chantal Simothé.