Actualités

À l’occasion de Mars bleu, mois de sensibilisation à la prévention et au dépistage du cancer colorectal, l’Hôpital privé Dijon Bourgogne (Ramsay Santé) revient sur l’avantage du protocole de Récupération améliorée après chirurgie (RAAC) et du Programme d'éducation physique spécialisée (Peps) à la clinique Les Rosiers (SSR Ramsay Santé) dans la prise en charge et le processus de convalescence de ses patients.

Le cancer colorectal atteint le côlon et le rectum et touche chaque année plus de 43 000 personnes en France. Il représente le 3e cancer le plus fréquent chez l’homme après ceux de la prostate et du poumon, et le 2e le plus fréquent chez la femme après celui du sein. 

« Un patient qui se fait dépister et réalise une coloscopie peut éviter l’apparition d’un cancer colorectal. Si le cancer est dépisté avant le stade métastatique, le patient guérit dans 70 % des cas. Le dépistage est donc primordial et concerne tous les hommes et les femmes à partir de 50 ans. Mais en cas d’antécédent familial de cancer colorectal, il faut se faire dépister plus tôt », précise le Dr Pierre Landreau, chirurgien digestif au sein de l’établissement. 

 RAAC : une prise en charge améliorée qui révolutionne le parcours de soins

À l’Hôpital privé Dijon Bourgogne, les patients souffrant du cancer colorectal bénéficient d’une prise en charge innovante dans le cadre de leur intervention chirurgicale. Avec son protocole de Récupération améliorée après chirurgie (RAAC), l’établissement favorise le rétablissement précoce du patient tant d’un point de vue physique que psychique. Le patient bénéficie d’une anesthésie allégée – sans morphine – ce qui réduit les effets secondaires comme les nausées et permet de meilleures suites opératoires. Par ailleurs, la technique chirurgicale par voie mini-invasive utilisée réduit la taille des cicatrices et donc la douleur. De ce fait, la qualité de vie du patient en phase post-opératoire est nettement améliorée et lui permet de devenir pleinement acteur de sa convalescence.

Comme en témoigne Maria G., 52 ans, opérée d’une stomie (un raccordement de l'intestin au ventre par une petite ouverture destinée à évacuer les selles lorsqu'elles ne peuvent plus être rejetées normalement), à la suite d’un cancer du bas rectum. « Le 28 novembre 2022, j’ai bénéficié du protocole RAAC lors de mon opération. J’avais beaucoup de préjugés et d’appréhension quant à cette poche qui remplacerait mon intestin. Pourtant, elle a transformé ma vie. Je revis ! Grâce à ce programme de récupération améliorée, j’étais autonome sur mes soins et sur l’utilisation de la poche dès la première semaine postopératoire, et n’ai eu aucune douleur. Isolée pendant quatre ans de traitements, je peux aujourd’hui me réalimenter correctement, arrêter les médicaments qui m’aidaient à réduire mon anxiété, retrouver une vie sociale, reprendre une activité physique et regarder l’avenir avec optimisme ! »

Un patient en forme, grâce au Programme d'éducation physique spécialisée (Peps)

Pour préparer le patient à l’intervention chirurgicale digestive et optimiser sa convalescence post-opératoire, l’Hôpital privé Dijon Bourgogne et la Clinique Les Rosiers travaillent conjointement pour proposer aux patients le Programme d'éducation physique spécialisée (Peps). Celui-ci aide le patient avant la chirurgie à améliorer son rythme cardiaque, renforcer sa masse musculaire et retrouver confiance en lui. « Peps » réduit le stress pré-opératoire, les éventuelles complications post-opératoires et la durée de séjour hospitalier. 

« J’ai récemment subi une opération chirurgicale pour soigner mon cancer du rectum, découvert à la suite d’une coloscopie chez mon gastro-entérologue. Pour me préparer au mieux à l’opération, l’hôpital m’a proposé d’intégrer le programme Peps pour 3 séances de 3 heures par semaine à la Clinique Les Rosiers. Avec ses activités de vélo, de gymnastique, de balnéothérapie et de sophrologie-relaxation, un groupe de parole et un suivi avec une diététicienne, j’ai retrouvé confiance en moi et la force de combattre la maladie. Il m’a aidée à parler, dédramatiser et à sortir de mon isolement. Je me suis sentie entourée, soutenue et encouragée tout au long de mon parcours. C’est un atout essentiel pour le patient qui accélère considérablement le processus de guérison », témoigne Annick L., 73 ans, opérée fin 2022 à l’Hôpital privé Dijon Bourgogne.